L’agriculture dans le Sandock est essentiellement pluviale et saisonnière.
Elle repose à la fois sur des cultures de rente tels que l’arachide et le niébé mais également sur les cultures vivrières de subsistance que sont le mil et le sorgho.
Elle dépend exclusivement des conditions climatiques locales et constitue avec l’élevage les deux principales activités des populations de Sandock.
Cette activité est pratiquée de façon traditionnelle avec la traction animale, tout se fait avec la force de l’homme et de l’animal oubliant parfois leurs bien-être.
Pratique de l’agriculture par traction animale dans un village de Sandock
Les femmes subissent les conséquences de cette non mécanisation puisse qu’elles participent aux activités agricoles notamment au moment des récoltes oû des activités telles que le battage et le vannage de l’arrachide sont effectuées par la force de leurs bras.
En outre, on assiste de plus en plus à un déficit de la pluviométrie entrainant de faibles rendements exposant ainsi les populations à plus de vulnérabilité.
Battage et vannage de l’arachide à la main par les femmes
Forage de Ndiarao avec un périmètre exploitable de 8 hectares
Dans le Sandock il y a 3 forages pour les 15 villages ; il s’agit du forage de Ndiarao, de Mbafaye et de Sousoung. Ces forages ont souvant connu des problèmes (pannes, frais de fonctionnement élévés…) et sont sous exemploités par les populations.
Un fonctionnement à temps plein et une exploitation rationnelle de ces forages permettraient une diversification des produits agricoles et constitueraient une transition d’une agriculture de substance à une agriculture rentabilisée avec la production de variétés commerciales et hors hivernage pour faciliter l’autonomisation des paysans.
Malgré le courage et la détermination de cette main d’œuvre, les rendements demeurent très faibles du fait de l’irrégularité des pluies mais aussi de la qualité des terres qui s’avèrent peu productives avec l’absence de semences certifiées et leur dégradation.
Différents problèmes sont identifiés pour ce secteur notamment:
En ce qui concerne le stockage de la production, il intéresse aussi bien les produits de subsistance (mil, sorgho) que ceux à vocation commerciaux (arachide).
Le Sandock est au cœur du bassin arachidier et a de ce fait très tôt attiré l’attention de l’Etat qui, à travers l’Office National de Coopération et d’Assistance au Développement (ONCAD) a créé dans les années 1970 un secco à Ndiarao. Ce secco polarisait l’ensemble des villages de la zone et disposait d’un magasin métallique destiné à la commercialisation des arachides et au stockage des semences sélectionnées.
Il servait également de stockage pour certains équipements agricoles (semoirs, houe chine, souleveuse, moissonneuse, décortiqueuse, charrette etc…).
Il était équipé de bascule pour pesage et des cribleurs (tarare) pour cribler les sacs d’arachides avant pesage.
Il pouvait aussi service de dépôt d’engrais en attendant les premières pluies..
Secco de Ndiarao pour le stockage des récoltes
A côté du secco, il y’avait également un silo à Ndiarao qui servait de banque céréalière et qui était approvisionné par les récoltes de fermes villageoises communes à Keur Malick Ndiaye et de l’achat de mil à vil prix pendant la période des moissons.
La quantité collectée était stockée dans deux silos en attendant la période de soudure qui correspond le plus souvent à l’hivernage.
Aujourd’hui, ils ne restent plus que ces images de bâtiments vétustes (silos) illustrant l’abandon d’une forme d’entraide et de solidarité entre villageois.
Silo de Ndiarao Sandock
Pour améliorer les pratiques agricoles et augmenter la résilience des populations du Sandock, le RS3 est à la recherche des partenaires financiers, des bonnes volontés et de donateurs qui s’activent dans le domaine de l’agriculture. A cet effet, les perspectives du R3S dans ce domaine sont entre autres:
Journée de distributions des kits alimentaires à Sandock
R3S -Sandock leur mercie
Chers partenaires locaux et internationaux,
chers bénéficiaires,
ces femmes et des hommes de Sandock, unis dans leur diversité, ont créé ce réseau pour soutenir les couches les plus vulnérables avec une perspective de résilience face aux diverses facettes de vulnérabilité. Notre Intervention s’articule autour du Social avec